Destruction du château de Burnot et de ses annexes qui sont remplacés par une vaste construction qui abrite aujourd’hui la communauté des Pères, les bureaux et les réfectoires.
À cette époque, on peut se consacrer au travail des métaux, car nous disposons de trois facteurs nécessaires selon les techniques de l’époque : cours d’eau, forêts, minerai.
Un siècle plus tard, Camille Lemonnier devait en faire sa maison de campagne (1869) et y concevoir plusieurs livres dont « Un mâle » (1881) qui fut une date dans son œuvre et dans la littérature belge de langue française.
En 1903, les Chanoinesses de Saint- Augustin de Reims chassées de France par la Loi Combes font l’acquisition du château, le transforment, l’agrandissent pour héberger leur communauté et ouvrir un pensionnat pour demoiselles, des écoles primaire et gardienne pour la localité. Trois bâtiments dominent le château et ses dépendances. Nous sommes en 1905.
En 1933, les prêtres du Sacré- Cœur remplacent les religieuses qui sont retournées en France suite à l’abolition de la loi Combes.
Le 18 septembre 1933, 24 élèves commencent leur année scolaire en section « gréco- latine ». Cette option perdurera de nombreuses années (jusqu’en 1970) flanquée d’une « septième préparatoire ».
De nombreuses transformations à l’intérieur des bâtiments s’échelonneront, au cours des temps, surtout après la guerre : « on commence à se sentir à l’étroit… »
Destruction du château de Burnot et de ses annexes qui sont remplacés par une vaste construction qui abrite aujourd’hui la communauté des Pères, les bureaux et les réfectoires.
L’école est décidément trop petite : de nouvelles classes sont ouvertes.
Vu l’augmentation des élèves, les Pères construisent de nouvelles classes sur les précédentes et le nouvel ensemble enjambe le Burnot. Une vaste salle d’étude, un dortoir de 64 chambrettes (les 3e R et le CCM) et une vaste salle polyvalente (salle théâtre) couronnent le tout. Les élèves du primaire et du secondaire se partagent les espaces de récréation en des moments différents tout en faisant bon ménage.
Les primaires s’installent dans un nouveau bâtiment : « le bâtiment blanc » auquel on a ajouté deux étages de dortoirs, une nouvelle chapelle, un préau qui contiendra les locaux de techno et d’arts.
Début de la mixité à Burnot et ouverture de deux sections : « Latin- grec et Scientifique B » en humanités.
Aménagement d’une pédagogie à Profondeville pour les jeunes filles internes au Collège.
Après 48 ans d’existence, Burnot accueille dans un nouveau complexe scolaire toutes les classes de l’enseignement primaire situé sur les hauteurs de l’école secondaire.
L’école primaire devient « complète » avec l’ouverture de la section maternelle.
Ouverture d’une section professionnelle pour l’horticulture et l’art floral qui connaît un essor certain, ce qui débouchera en 1987/88 par la construction d’une serre de 304 m2 située près du parking.
Nous disons au revoir aux sœurs espagnoles qui pendant 34 ans ont œuvré à la cuisine au service du Collège et Mr Hennuit devient le premier directeur laïque de Burnot : désormais, tout le personnel enseignant de Burnot est laïque.
Les professeurs et les parents disposent d’un parking séparé de l’école : sécurité oblige car en 1991 ils seront 763 (primaire et secondaire) à fréquenter la « petite école de Burnot »… maximum jamais atteint à ce jour !
Inauguration de notre nouvelle piste d’athlétisme qui ceinture la cour de récréation.
Naissance du Collège de Godinne – Burnot : la concrétisation de cette fusion est l’étincelante victoire de nos élèves de rhétos (2 élèves de chaque site) à l’émission « Génies en herbe ».
Inauguration des bâtiments Juvénat et Burnot rénovés.